La grive musicienne
De lunion.presse.fr
On repère souvent la grive
Ce migrateur davantage nocturne que diurne traverse les Ardennes de mars à début avril puis de fin septembre à début novembre. Ces grives sont originaires tant de pays voisins que de Suède, Finlande, Russie occidentale, Lituanie, Pologne ou Tchécoslovaquie.
Les musiciennes indigènes les accompagnent, au moins en partie, car l'espèce est rare en hiver ; baguées dans la région, certaines ont d'ailleurs été reprises en Espagne, au Portugal et plus étonnant, en Sardaigne !
Elle redevient commune à partir de fin février, dans les milieux boisés et semi-ouverts qu'elle occupe. On la repère bien souvent à son chant, d'une remarquable variabilité, avec toutefois une constante : chaque phrase musicale est répétée de 2 à 4 fois avant que l'oiseau ne passe à une nouvelle, totalement différente. On distingue facilement son nid de celui du merle car il est tapissé de boue à l'intérieur. Piquetés de taches noires, ses 4 ou 5 œufs sont d'un joli bleu tendre. Autre particularité de la musicienne, son goût pour les escargots qu'elle frappe sur des cailloux afin d'en briser la coquille…
Pour en savoir plus : Les Oiseaux des Ardennes. 424 pages. 20 euros. En vente au ReNArd : 03.24.33.54.23.
Source : http://www.lunion.presse.fr/article/le-journal-de-lete/a-tire-daile-la-grive-musiciennePartagez sur les réseaux sociaux
Catégorie
Autres publications pouvant vous intéresser :
Commentaires :
Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !