Le torcol fourmilier

22/9/12

De lunion.presse.fr



Photo : Bruno Gilquin (ReNArd)


De la famille des picidés, le torcol n'est guère plus gros qu'un bouvreuil mais sa silhouette est plus élancée. Son dos gris-brun moucheté rayé de lignes sombres lui permet de se confondre avec l'écorce des arbres.
Il vit dans les zones cultivées riches en vergers, prés et bosquets et niche de préférence dans une cavité naturelle ou creusée par un pic, parfois dans un nichoir. Il y élève une nombreuse nichée (5-12 jeunes). S'il est dérangé, afin d'effrayer les prédateurs, il dresse la tête en ondulant et allongeant le cou et siffle comme un serpent.
Comme son nom l'indique, il se nourrit de fourmis qu'il va chercher au sol, en sautillant, la queue relevée. Son vol, lent et peu onduleux, ressemble à celui d'une fauvette. Contrairement aux pics, il ne grimpe pas le long des troncs mais se poste au travers des branches.
Sa discrétion, ses mœurs calmes et son mimétisme le rendent difficile à voir. Son chant permet de le localiser ; c'est une litanie lancinante et monotone - entrecoupée de longues pauses - de sons nasillards répétés « quin quin quin quin ».
Arrivé fin avril, ce nicheur rare et en déclin repart en septembre, voyageant de nuit pour rejoindre ses quartiers d'hiver africains.
Pour en savoir plus : Les Oiseaux des Ardennes. 424 pages. 20 euros. En vente au ReNArd : 03.24.33.54.23.

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/le-journal-de-lete/a-tire-daile-le-torcol-fourmilier

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