LA PERRUCHE À COLLIER A REPRIS SA LIBERTÉ

22/9/12

De la-croix.com



Photo d'illustration : aquarium-asia.over-blog.com


Contrairement aux goélands parisiens, qui savent se faire discrets, les perruches à colliers, aux plumes d’un vert clinquant et au chant exotique, aiment se faire remarquer. Originaires d’Inde ou d’Afrique et présents dans la plupart des grandes villes européennes, ces oiseaux ont parfois fait l’objet de lâchers, comme à Bruxelles. Mais la population francilienne est essentiellement composée de volatiles captifs échappés des aéroports d’Orly et de Roissy pour retourner à l’état sauvage – on dit qu’ils sont «féraux» –, il y a de cela trente ans.

Ces oiseaux, qui ne craignent pas le froid et se déplacent en troupes, ont colonisé les banlieues nord et sud de Paris, où l’on en compte aujourd’hui plusieurs milliers. L’espèce cavernicole niche dans les trous d’arbres, profitant pour se nourrir des mangeoires installées pour leurs congénères occidentaux. «Elles n’ont pas vraiment de prédateurs sous nos latitudes, explique Frédéric Jiguet, ornithologue au Muséum national d’histoire naturelle. De plus, comme elles pondent très tôt dans l’année, en février – au même moment qu’en Inde – il n’y a finalement pas de compétition avec nos oiseaux, ce qui explique leur prolifération.»

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Sciences/Des-goelands-en-bord-de-Seine-_NP_-2012-08-13-842123

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