La fauvette à tête noire

De lunion.presse.fr



Juin 2012. Par la fenêtre ouverte me parvient le sifflement flûté de la « FTN » comme l'appellent les ornithologues. Elle s'installe dans les bois, les bocages, les parcs, les jardins et vergers, les friches et talus boisés… Grâce à cet éclectisme, elle est devenue l'un des passereaux les plus communs en Europe. Et dans les Ardennes itou.
Elle arbore un dimorphisme marqué : calotte noire pour le mâle, brun-roux pour la femelle, une calotte qui rehausse un plumage terne, globalement gris-brun olivâtre.
La voir en hiver constitue toujours une heureuse surprise mais cette présence tend à se banaliser. Elle passe la « mauvaise saison » dans la péninsule ibérique et en Afrique du Nord, plus rarement au sud du Sahara. Ne nous étendons pas sur la classique reproduction (d'avril à août, 5 œufs en moyenne, poussins gavés d'insectes, araignées, larves et fruits) mais attachons-nous à son adaptabilité : une part croissante des fauvettes à tête noire d'Europe centrale passe maintenant l'hiver en Grande-Bretagne. Avantage : trajet migratoire plus court, retour précoce au printemps et meilleur site de reproduction. Inconvénient : mortalité élevée si hiver rigoureux. Remède : nourrissage à la mangeoire par de gentils humains !
Pour en savoir plus : Les Oiseaux des Ardennes. 424 pages. 20 euros. En vente au ReNArd : 03.24.33.54.23.

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/le-journal-de-lete/a-tire-daile-la-fauvette-a-tete-noire

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