La perruche d’Ouvéa
De lnc.nc
La perruche d’Ouvéa est une espèce endémique à la Nouvelle-Calédonie et à Ouvéa plus précisément. Menacée de disparition, elle fait l’objet depuis les années 90 d’une importante protection ce qui a entraîné un accroissement notable de sa population.

Difficile de ne pas rester en admiration devant cet oiseau à la fois exotique et atypique. De couleur verte plus ou moins claire jusqu’au jaune selon la partie du corps, la perruche d’Ouvéa Eunymphicus uvaeensis est surtout reconnaissable à sa crête composée de six plumes. Le front et le devant de la couronne sont agrémentés de taches rouges, et du bleu vif orne les ailes et la queue. Oiseau emblématique de l’île, la perruche vit principalement dans les forêts du Nord. Elle se nourrit pour l’essentiel de graines mais également de papaye, d’amandes ou de piment. Autre particularité : sa grande fidélité et son attachement à son lieu de nidification (dans le creux des troncs d’arbres assez anciens) qui sert de novembre à janvier.
Un trésor à sauvegarder
La perruche d’Ouvéa figure aujourd’hui sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (U.I.C.N) : elle est classée comme une espèce en danger, menacée d’extinction. En cause, la régression progressive de son habitat (déforestation, incendies) et surtout le prélèvement au nid des jeunes oiseaux, en somme braconnage de cette espèce recherchée par les collectionneurs. Depuis 1993 et la création de l’Association pour la sauvegarde de la perruche d’Ouvéa (ASPO) qui rassemble des habitants de l’île, des autorités coutumières et des scientifiques, il y a matière à se réjouir ! La population est passée d’environ six cents individus à deux à trois mille aujourd’hui (moins de cent individus en 1990). Antoine Barneaud, vétérinaire de la Province des Iles et secrétaire de l’association, explique que l’on voit désormais plus d’oiseaux dans le centre de l’île mais surtout que « les perruches ont refait leur apparition dans les jardins, ce qui ne s’était plus vu depuis longtemps ». Selon lui, « la population a pu augmenter parce que la menace principale, le braconnage des jeunes, a pu être enrayé grâce aux actions de sensibilisation menées localement ». Des actions qui continuent d’avoir lieu, notamment auprès des scolaires.
Protéger les puffins
Le travail de biosécurité mis en place depuis vingt ans ainsi que les sanctions prévues pour le braconnage de telles espèces en danger ont également porté leurs fruits. Aujourd’hui l’Association – qui vient d’être rebaptisée ASBO, association pour la biodiversité d’Ouvéa – entend élargir ses actions de protection aux puffins, aux tortues et à la biodiversité en général. Nous, on dit bravo !
Pour tout renseignement : ASBO :
aspouvea@hotmail.fr - Tél. : 45 10 84 ou 45 51 68
Source : http://www.lnc.nc/article/coco-tv/la-perruche-d-ouveaPartagez sur les réseaux sociaux
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