De lanouvellerepublique.fr
Pouligny-Saint-Pierre. Olivier Masset élève une centaine d’oiseaux dont de nombreuses espèces exotiques qu’il éduque avec patience.
Chez lui, Olivier Masset est toujours entouré d'oiseaux.
Lorsqu'il regarde la télévision, « Pépette » est toujours sur son épaule et « Philomène » traverse souvent la pièce en volant. Ces deux perruches sont ses amies les plus fidèles mais Olivier Masset parle avec le même enthousiasme des perroquets « Jacky » et « Cacahouète ». Le Brennou, bien connu dans la région du Blanc où, depuis trente ans, il livre La Nouvelle République, élève une centaine d'oiseaux.
Des oisillons nourris à la main
Lorsqu'il a acquis ses premiers sujets, en 1986, il vivait en HLM et se cantonnait à quelques cages mais son déménagement aux « Veillons », petit village situé sur la commune de Pouligny-Saint-Pierre, lui permettait d'installer ses protégés dans d'excellentes conditions.
« J'ai construit une volière, puis une deuxième, une troisième… J'en possède maintenant trente, ce qui nécessite deux à trois heures de travail par jour », explique Olivier dont l'épouse, Christine, employée à l'IME du Blanc, partage heureusement la passion.
Déclaré depuis cinq ans, l'éleveur peut commercialiser ses oiseaux, pour la plupart exotiques et appartenant à une quarantaine d'espèces, mais ces transactions qui avoisinent le millier d'euros couvrent à peine les frais de nourriture. D'autant plus qu'il craque souvent pour un nouveau spécimen. Un gris du Gabon vaut 600 € et il a acheté 2.000 € l'ara arlequin, « Cacahouète ». Ce beau psittacinae à dominante verte sait dire bonjour et appeler son maître. Le fruit d'une longue éducation commencée parfois au berceau.
La couveuse qui se trouve dans la cuisine du couple accueille en période de ponte jusqu'à quatre-vingts œufs durant vingt jours. Les oisillons les plus fragiles séjournent ensuite en couveuse. « Je les nourris à la main huit fois par jour pendant trois mois, souligne Olivier qui est ainsi devenu un père pour « Pépette » et « Philomène ». Ils s'habituent à l'homme et on peut les caresser sans se faire mordre. »
Parfois, les sujets les plus dociles sont même autorisés à voler en chœur à travers le salon, transformé en volière. Et c'est certainement au contact de cette trentaine d'oiseaux familiers que Manon, la fille du couple, âgée de 21 ans, a décidé de passer une maîtrise d'ethnologie du comportement animal.
Contact : Olivier Masset, tél. 06.70.30.80.00.
Jean-Michel Bonnin
Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Loisirs/24H/n/Contenus/Articles/2012/10/29/Le-nid-douillet-du-dresseur-d-oiseaux#
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